Loi Duflot
La loi Duflot, entrée en vigueur le 1er
janvier 2013, est remplacée par la loi Pinel depuis le 1er septembre 2014.
Jusqu'à 54 000 € de réduction
d'impôt grâce à la loi Duflot !
Comment fonctionnait la loi Duflot ? Voici les
clés du dispositif :
- Vous investissiez dans un logement neuf
respectueux des normes environnementales, pour un montant de
300 000 € maximum.
- Vous le louiez à un tarif intermédiaire
(environ 20 % de moins que la moyenne du marché), avec un engagement
de durée de 9 ans, à des locataires dont les ressources ne
devaient pas dépasser un plafond déterminé.
- Vous aviez droit à une réduction d'impôt de
18 % du montant de votre investissement immobilier, soit
jusqu'à 54 000 € en tout.
- La réduction d'impôt était étalée sur la
durée de l'opération. Vous bénéficiiez ainsi d'une économie
d'impôt allant jusqu'à 6 000 €/an pendant environ une
décennie.
Bon à savoir : la réduction d'impôt
Duflot entrait dans le plafond global des niches fiscales de 10 000 €
par foyer.
Pourquoi le dispositif de la loi Duflot ?
La loi Duflot visait à développer l'investissement
des particuliers dans les logements intermédiaires neufs, dans des
villes où la pénurie de logements est réelle, et à des loyers
accessibles aux foyers modestes.
La loi Duflot a succédé à la loi Scellier, qui
a cessé fin mars 2013. Elle ciblait de manière plus déterminée le
logement intermédiaire, et les zones où le besoin de nouveaux
logements est le plus fort. C'est la loi Pinel qui a repris cet objectif.
Les logements à haute performance énergétique
devaient bénéficier d'un bonus de réduction d'impôt.
Loi Duflot : des zones et des plafonds
adaptés
Les conditions de la loi Duflot avaient été révisées
par rapport au dispositif Scellier :
- Des plafonds de ressources des locataires
plus bas que ceux du Scellier intermédiaire, pour favoriser les
classes moyennes et modestes, principalement les foyers juste
au-dessus du niveau des logements sociaux.
- Des loyers plafonnés à un niveau inférieur
de 20 % à ceux du marché. Il était prévu que les loyers de référence soient
d'abord arrêtés par les services de l'État ; puis, dans un
deuxième temps, établis agglomération par
agglomération, grâce aux observatoires des loyers établis par le
gouvernement.
- Des zones moins nombreuses que dans le
Scellier, pour répondre aux vraies nécessités de logement dans
plusieurs agglomérations. Certaines parties du territoire national
ne bénéficient donc pas du dispositif de la loi Duflot, ni de celui de la loi Pinel.
À noter : La détermination plus
rigoureuse des zones où la demande de logement est forte favorisait la
bonne location des biens immobiliers achetés par les investisseurs
dans le cadre de la loi Duflot.
La loi Duflot contenait un volet Outre-mer, avec des plafonds spécifiques, et un taux de défiscalisation de 29%. Là aussi, le dispositif Pinel a repris un volet Outre-mer.